Déroulement de carrière | Coefficient |
de début | 373 |
après 1 an | 376 |
après 3 ans | 381 |
après 5 ans | 386 |
après 7 ans | 391 |
après 10 ans | 400 |
après 13 ans | 406 |
après 16 ans | 415 |
après 20 ans | 421 |
après 24 ans | 432 |
après 28 ans | 445 |
Déroulement de carrière | Coefficient | Avec anomalie de rythme du travail |
de début | 373 | 383 |
après 1 an | 376 | 386 |
après 3 ans | 385 | 395 |
après 6 ans | 399 | 410 |
après 9 ans | 411 | 422 |
après 13 ans | 425 | 437 |
après 17 ans | 448 | 460 |
après 21 ans | 469 | 482 |
après 25 ans | 490 | 503 |
Déroulement de carrière | Coefficient | Avec anomalie de rythme du travail |
de début | 373 | 383 |
après 1 an | 376 | 386 |
après 3 ans | 381 | 390 |
après 5 ans | 386 | 395 |
après 7 ans | 391 | 400 |
après 10 ans | 400 | 409 |
après 13 ans | 406 | 415 |
après 16 ans | 415 | 425 |
après 20 ans | 421 | 431 |
après 24 ans | 432 | 442 |
après 28 ans | 445 | 455 |
La Convention 66, également connue sous le nom de Convention collective nationale des établissements et services pour personnes inadaptées et handicapées, régit les conditions de travail et les conditions salariales dans le secteur social et médico-social privé à but non lucratif en France. Signée initialement en 1966, elle est conçue pour offrir un cadre harmonieux et équitable de travail pour les employés qui œuvrent dans des établissements dédiés aux personnes en situation de handicap ou rencontrant des difficultés d’adaptation.
La grille des salaires est un élément crucial de la Convention 66, car elle définit les salaires minimaux et les différentes classifications des emplois dans le secteur. Elle permet de structurer les rémunérations en fonction des qualifications, des compétences et de l’expérience professionnelle. Cette grille est essentielle pour assurer une équité salariale entre les employés effectuant des tâches similaires et pour favoriser la transparence dans la gestion des ressources humaines.
La grille des salaires de la Convention 66 est établie par des négociations entre les partenaires sociaux, qui incluent les représentants des employeurs et des salariés. Ces négociations prennent en compte divers facteurs tels que l’évolution du coût de la vie, la situation économique du secteur, et les besoins spécifiques des établissements concernés. Les classifications sont généralement basées sur les niveaux de qualification et les responsabilités associées à chaque poste.
Les emplois dans le cadre de la Convention 66 sont classifiés selon plusieurs critères, tels que le niveau de qualification requis, les responsabilités assumées, l’autonomie dans le travail, et l’impact des décisions prises dans le cadre de l’activité professionnelle. Les employés peuvent être placés dans différentes catégories, allant des agents de service aux responsables de structure, chaque catégorie bénéficiant d’une échelle de rémunération spécifique.
L’ancienneté joue un rôle significatif dans la structure salariale de la Convention 66. En effet, plus un employé accumule de l’ancienneté, plus il a droit à des augmentations de salaire, souvent octroyées à des paliers spécifiques. L’ancienneté est valorisée pour encourager la fidélité et l’engagement des employés au sein des structures, assurant ainsi une continuité dans la qualité des services offerts.
Certains métiers régis par la Convention 66 présentent des particularités salariales en fonction des compétences spécifiques requises. Par exemple, un éducateur spécialisé peut avoir une grille salariale différente de celle d’un psychologue clinicien en raison de la formation et des compétences essentielles pour chaque rôle. Ces particularités salariales tiennent compte de la complexité des missions et du niveau de responsabilité associé à chaque profession.
L’évaluation des compétences dans le cadre de la Convention 66 est réalisée sur la base des critères définis pour chaque métier. Cette évaluation peut inclure des formations continues, des entretiens individuels de performance, et des observations sur le terrain. L’objectif est de garantir que chaque employé maintient et développe les compétences nécessaires pour exercer ses fonctions avec efficacité et professionnalisme.
Les employeurs ont l’obligation de respecter les termes de la Convention 66 en ce qui concerne les conditions de travail, les salaires et les classifications des emplois. De leur côté, les employés doivent s’engager à réaliser leurs tâches conformément aux attentes définies par la convention. Des mécanismes de dialogue social existent pour résoudre les différends ou questions qui peuvent survenir entre les employés et les employeurs.
La Convention 66 a un impact substantiel sur le secteur médico-social en France. Elle assure des normes homogènes pour les conditions de travail et la rémunération, ce qui contribue à la stabilité et à l’attractivité du secteur en tant qu’employeur. De plus, elle contribue à la qualité des services offerts aux usagers en établissant des cadres précis pour le recrutement et la formation des professionnels.
L’influence de la Convention 66 sur la carrière d’un employé est notable. Elle offre des perspectives de progression claires à travers ses classifications, permettant aux employés de gravir les échelons professionnels grâce à l’expérience acquise et à la formation continue. Cela favorise le développement professionnel et contribue à augmenter la satisfaction et la motivation des personnels au sein du secteur médico-social.
Les négociations pour la révision de la Convention 66 se déroulent entre les partenaires sociaux. Ces négociations, généralement périodiques, portent sur les ajustements nécessaires aux grilles salariales, les classifications des emplois, et les conditions de travail. Elles peuvent être influencées par des changements législatifs, des évolutions économiques, ou des demandes spécifiques du secteur.